Bercy : l’ESS au cœur de la relance économique

Dans un communiqué, l’union nationale des employeurs de l’ESS (UDES) dit sa satisfaction de voir le retour de l’ESS au ministère des finances et la création d’un secrétariat d’État dédié. Elle plaide pour la mise en place d’un fonds d’investissement en fonds propres d’un milliard d’euros pour l’ESS.

Extrait du communiqué de l’UDES, au lendemain de la (re)création du secrétariat d’État à l’ESS.

Le décret du 15 juillet 2020 a confié la responsabilité de l’économie sociale et solidaire et de son développement à Bruno Le Maire, ministre de l’économie, des finances et de la relance. C’est une satisfaction pour l’UDES qui plaide depuis 2017 pour le retour de l’ESS à Bercy.

L’UDES souligne depuis longtemps l’impérieuse nécessité que l’économie sociale et solidaire soit intégrée dans l’organigramme gouvernemental en tant qu’acteur économique notamment dans le cadre des questions liées au financement et à la fiscalité des entreprises.

L’Union félicite également Olivia Grégoire pour sa nomination en tant que secrétaire d’État à l’économie sociale, solidaire et responsable qui pourra compter sur les acteurs du secteur et notamment ses employeurs pour l’accompagner dans sa mission.

Cette nomination place désormais l’ESS comme acteur économique à part entière dans le plan de relance que prépare le gouvernement. L’UDES qui a plaidé ces dernières semaines pour un new deal social et écologique entend peser avec l’ensemble des acteurs du secteur pour que l’ESS soit notamment au cœur :
– de la mutation écologique de l’économie,
– de la relocalisation des emplois de production,
– du développement de la participation et de la reprise d’entreprises par les salariés,
– de la biodiversité entrepreneuriale dans les territoires.

L’UDES demande, avec d’autres, la mise en place d’un fonds d’investissement en fonds propres d’un milliard d’euros pour l’ESS dans le cadre de l’enveloppe de 100 milliards d’euros décidée par le gouvernement pour la relance de l’économie.

Un fonds d’investissement en fonds propres permettrait à l’État de devenir investisseur direct à hauteur de 15 à 25% en échange d’un engagement des entreprises accompagnées pour une stratégie de performance économique mais aussi sociale et environnementale.

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