Martine Pinville lance une plateforme collaborative pour les acteurs de l’ESS

Lors de la soirée de lancement – le 27 octobre, à Bercy – du mois de l’économie sociale et solidaire, Martine Pinville, secrétaire d’Etat en charge de l’ESS, a annoncé l' »ouverture d’une plateforme collaborative élaborée par les acteurs, pour les acteurs » du domaine.

A l’adresse esspace.fr, ce portail vise à rassembler toutes les informations utiles aux acteurs de l’ESS, à travers cinq rubriques : accompagnement, financements, recensement des relais d’information, marchés publics, annuaire. En outre, un espace « consultations » est destiné à animer le débat sur certains sujets, la première de ces consultations invitant les acteurs à proposer des pistes d’amélioration de la plateforme.
Sur le soutien apporté aux entreprises de l’ESS, Martine Pinville a rappelé que sa « priorité » était le « changement d’échelle » de ces dernières. La secrétaire d’Etat a par ailleurs souligné le « rôle essentiel » des chambres régionales de l’ESS (Cress), appelées à évoluer en termes de « périmètres territoriaux » et d' »offre de services ».
A l’occasion du mois de l’ESS, « plus de 2.000 manifestations » sont prévues partout en France, selon Jean-Louis Cabrespines, président du Conseil national des Cress (CNCRES). Pour ce dernier, ce « temps fort d’animation et de mobilisation » vise à promouvoir « une économie qui a du sens ». L’occasion, aussi, de mettre à l’honneur quatre projets – dont la « Librairie des volcans » à Clermont-Ferrand, ayant évité la liquidation judiciaire grâce à une reprise en Scop par ses salariés -, récompensés par les prix de l’ESS, et plus globalement « 50 entreprises qui ont de l’audace ».
Selon le « Panorama de l’ESS » 2015 du CNCRES (voir ci-contre notre article du 28 octobre), les départs à la retraite de cadres dirigeants de l’ESS vont libérer « près de 600.000 » postes d’ici 2020, « rendant plus indispensable le recours à la formation notamment des jeunes, mais aussi à la sensibilisation aux métiers que l’on peut exercer dans l’ESS ».

Caroline Megglé

Source : Localtis