Finansol et La Croix dévoilent le nouveau baromètre de la finance solidaire
Une année exceptionnelle
De plus en plus de Français souhaitent donner davantage de sens à leur épargne. A cet effet, un nombre croissant de produits leur est proposé. C’est le constat réjouissant que Finansol et La Croix affichent à l’occasion de ce nouveauBaromètre de la finance solidaire. Comme le montrent les initiatives décrites dans le baromètre, plusieurs motivations animent les particuliers qui soutiennent l’économie sociale et solidaire : contribuer à réduire les inégalités, participer à la création d’emplois, devenir acteur du développement, encourager des initiatives fragiles mais judicieuses… Cette année ressort particulièrement le souci de la proximité, de l’ancrage local, des circuits courts. Comme le souligne Alexandre Jardin dans l’interview que nous publions, un certain air du temps invite à agir concrètement, « à son niveau ». De grands réseaux de solidarité mais aussi des banques ont bien saisi cette tendance, tandis que les plateformes de finance participative contribuent à dynamiser l’offre. Elles permettent aux donateurs, prêteurs ou épargnants, de choisir l’entreprise qu’ils entendent soutenir. Des plateformes régionales se mettent aussi en place, à l’instar de jadopteunprojet.com lancé par l’Adefip en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. Alors que la globalisation a rendu les capitaux extrêmement mobiles, la finance mondialisée n’a à l’évidence pas réponse à tout. Devant ses excès, de nombreux épargnants recherchent la traçabilité de leur investissement et de ses bienfaits. Dans ces conditions, les circuits courts de la finance solidaire sont promis à un bel avenir.
Frédéric Tibérghien, Président de Finansol
Jean-Christophe Ploquin, Rédacteur en chef, à La Croix
Source : Idéal Connaissances